28-03-2024 10:24 AM Jerusalem Timing

Gaza: nouveau massacre israélien ... double raid sauvage contre des enfants

Gaza: nouveau massacre israélien ... double raid sauvage contre des enfants

Selon la chaine satellitaire alMayadeen, l’aviation israélienne a bombardé deux fois, la deuxième fois elle a tiré sur les enfants qui fuyaient, déchirant leurs corps frêles (images).


 
Une trêve fragile entre l'occupation israélienne et le Hamas a été ternie lundi par des violences sporadiques meurtrières à Gaza, au premier jour de la fête musulmane du Fitr malgré les appels de l'ONU et des Etats-Unis à un cessez-le-feu durable.


En effet, l'aviation israélienne a repris des tirs sur des cibles civils  à Gaza selon les médias.


Le bombardement israélien a fauché un groupe d'enfants qui jouaient sur une aire de jeu dans le camp de réfugiés de Chatti, au bord de la plage, a déclaré un médecin de l'hôpital Chifa où les corps ont été amenés.
 
   
Bilan provisoire :Dix enfants palestiniens  tués et des dizaines de blessés..

Selon la chaine satellitaire alMayadeen, l'aviation israélienne a bombardé deux fois, la deuxième fois elle a tiré sur les enfants qui fuyaient, déchirant leurs corps frêles.


Deux Palestiniens, dont un enfant de 4 ans, ont encore été tués à la mi-journée par des tirs de chars israéliens dans le nord de la bandede Gaza, portant le bilan à près de 1.040 morts Palestiniens en trois semaines de conflit, selon les secours locaux.
   
Après une nuit d'accalmie, des combattants de Gaza ont tiré en début de matinée une roquette sur la ville israélienne d'Ashkelon.
   
L'armée a annoncé avoir riposté en visant deux lance-roquettes et un atelier de fabrication d'armes. Des tirs sporadiques ont également été signalés ailleurs dans l'enclave.
   
Les rues de Gaza étaient inhabituellement calmes lundi pour une fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan. Pas de rassemblements, pas de grandes réunions de famille, seulement des visites au cimetière et à l'hôpital.
   

Dans cette immense prison
   
Face au lourd tribut payé par les civils palestiniens dans ce conflit qui a dévasté la bande de Gaza, où 1,8 million d'habitants souvent très jeunes s'entassent dans la misère.
   

Le président américain Barack Obama est personnellement monté au créneau pour réclamer un arrêt de la guerre déclenchée par l'offensive destinée à anéantir les capacités militaires du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza.
   
 Obama a appelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour insister sur "l'impératif stratégique de mettre en place un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions qui mette fin dès à présent aux affrontements et conduise à un arrêt permanent des hostilités".
   
A New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, réunis en urgence, ont eux aussi exprimé dans une déclaration unanime leur "fort soutien à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions".
 
 Le représentant palestinien à l'ONU Ryad Mansour a regretté que le Conseil n'ait pas appelé à la levée du blocus imposé depuis 2006 à Gaza.
   
L'ambassadeur israélien, Ron Prosor, a pour sa part déploré que la déclaration ne mentionne pas "le droit d'Israël de se défendre" et répété que le choix du Hamas de s'abriter derrière la population de Gaza le rendait responsable des victimes civiles.
   
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui était dimanche en Arabie saoudite, devait se rendre "très bientôt" au Caire à la tête d'une délégation de son mouvement le Fatah, du Hamas et du Jihad islamique, pour discuter d'un cessez-le-feu, selon un haut responsable palestinien.
   
Désarmement de Gaza
 
   
Même si la trêve se confirme, les désaccords restent profonds sur les termes d'un accord durable entre le Hamas, que l'entité sioniste  et les Etats-Unis considèrent comme une "organisation terroriste", et le mouvement de résistance palestinien  qui ne reconnaît pas "l'Etat d'Israël" et prône la lutte armée contre l'occupation sioniste.
   
L'occupation israélienne, entend finir de neutraliser les souterrains creusés par le Hamas à Gaza pour dissimuler des armes et lancer des attaques en territoire israélien.
   
De son côté, le Hamas réclame un retrait israélien de Gaza et une levée du blocus de l'enclave.
   
M. Obama a pour sa part estimé que "toute solution de long terme" passerait par "la démilitarisation de Gaza".
   
Malgré cette insistance, l'appel comminatoire du président américain à un cessez-le-feu "sans conditions" a mis de l'huile sur le feu dans les relations déjà tendues entre les Etats-Unis et son protegé l'entité sioniste.
   
De plus, il a placé M. Netanyahu dans une situation délicate vis-à-vis des jusqu'au-boutistes de son gouvernement, alors que selon des sondages, une écrasante majorité des Israéliens approuvent l'offensive à Gaza.
 
La guerre dans l'enclave continue aussi d'avoir des répercussions en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où les heurts sont quotidiens.
   
Lundi sur l'esplanade des Mosquées dans la Vieille ville de Jérusalem, quelque 45.000 musulmans ont prié pour les morts de Gaza, selon un photographe de l'AFP.