25-04-2024 06:43 AM Jerusalem Timing

Un général syrien martyr, appel à un vote massif aux présidentielles

Un général syrien martyr, appel à un vote massif aux présidentielles

Le gouvernement français a mis en place le 23 avril un plan de lutte contre les filières terroristes vers la Syrie.

 Les autorités syriennes ont annoncé ce dimanche la mort d'un général, Hussein Issac qui a succombé à ses blessures à l'issue de combats contre des rebelles à Mleiha, au sud-Est de Damas.

30.000 affaires de terrorisme

Pendant ces combats à Mleiha et sur les autres fronts à travers le pays, les préparatifs se poursuivent à Damas pour la présidentielle du 3 juin.

Le chef du Parlement Mohammad al-Lahham a appelé à voter massivement: "La Syrie a besoin de la voix de chaque Syrien honnête au scrutin", a-t-il déclaré lors d'une séance parlementaire, appelant à des mesures garantissant "un climat de sécurité et de paix" lors du scrutin.

Lahham a invité 13 Parlements de "pays amis" à envoyer des délégations d'observateurs. Dans le même temps, le journal al-Watan, proche du pouvoir, a annoncé que quelque 30.000 affaires avaient été examinées en deux ans par un tribunal antiterroriste.

Le chef de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba, qui avait réclamé la semaine dernière des armes anti-aériennes aux Etats-Unis, compte réitérer sa demande à Paris où il doit rencontrer mardi soir le président français François Hollande.
 
France: cinq à six départs vers la Syrie "empêchés" depuis la mise en place d'un plan "anti-jihad" (ministre)
   
Soixante-dix signalements "très sérieux" de candidats aux combats terroristes en Syrie ont été répertoriés en France depuis la mise en place d'un plan gouvernemental le mois dernier et "cinq à six départs ont été empêchés", a annoncé dimanche le ministre de l'Intérieur.

Les autorités ont reçu "70 signalements très sérieux" sur le numéro de téléphone mis en place et "nous pensons que c'est cinq à six départs qui ont été empêchés au cours des trois dernières semaines", a déclaré le ministre Bernard Cazeneuve lors d'une émission politique sur France Inter et France 24.

"Nous avons pu constater que lorsque l'appel est passé et que nous mobilisons immédiatement sur les territoires où vivent ces personnes nos
services, pour que ces personnes soient accompagnées, écoutées et pour que ces départs soient empêchés, alors nous faisons oeuvre utile", a-t-il ajouté.

Sur le profil des candidats aux combats terroristes empêchés de départ, il a précisé: "Il y a des gens issus de toutes cultures, il y a des Français qui n'ont jamais fréquenté la religion musulmane et qui fréquentent plus une radicalité violente sur internet et qui basculent", selon le ministre.

Le gouvernement français a mis en place le 23 avril un plan de lutte contre les filières terroristes vers la Syrie. Une des mesures phares est la possibilité donnée aux proches de candidats potentiels au jihad de les signaler sur une plateforme internet et un numéro vert. Ce dernier fonctionne depuis le 29 avril.

Environ 300 Français sont engagés sur les théâtres d'opérations en Syrie, selon le ministre. En outre, une centaine d'autres sont "en transit" vers la Syrie, une centaine sont rentrés en France après avoir combattu et 25 ont été tués.

Samedi, sept personnes soupçonnées de s'être rendues en Syrie pour y mener le jihad ont été mises en examen et écrouées à Strasbourg (nord-est).