28-03-2024 07:46 PM Jerusalem Timing

Opération spéciale en Cisjordanie: un chef de police israélien abattu

Opération spéciale en Cisjordanie: un chef de police  israélien abattu

Il s’agit aussi d’un ancien officier des services de renseignements militaires israéliens!

Ni Baruch Mizrahi n’est n’importe quel Israélien, ni celui ou ceux qui l’ont tué non plus ne sont des amateurs !
 

En effet l’homme israélien qui a été abattu lundi dans une embuscade sur une route en Cisjordanie occupée n’a pas toujours été un simple haut officier de la police israélienne. Cela ne fait que trois ans qu’il est désigné comme son surintendant en chef.

Auparavant, il avait travaillé pendant 25 ans au sein des services de renseignements militaires, et plus précisément dans l’unité 8200, spécialisée dans les renseignements technologiques et plus particulièrement dans les écoutes des contacts de téléphonie mobile sur le front nord, à la frontière avec le Liban. Transféré à la police, il se devait de lui communiquer son savoir-faire dans les enquêtes policières sur les réseaux mafieux israéliens.

Il a été tué lorsque sa voiture a été la cible de tirs à proximité du village palestinien Idhna, sur une route près d’al-Khalil Hébron. « Les terroristes se sont approchés de la route 35 en Judée-Samarie et ont commencé à tirer sur les véhicules circulant sur cette route », décrit le site israélien francophone Des Infos.

Dans un premier temps, les efforts se sont concentrés sur le village palestinien  d’où serai(en)t originaire(s) le ou les tireur(s). Il a été temporairement fermé et l’armée israélienne l’a ratissé mardi. Selon le site Juif.org plusieurs habitants du village ont été interrogés, mais aucun suspect n’a encore été arrêté.

Effectivement, estiment les analystes et des observateurs israéliens, les enquêteurs israéliens peinent encore à trouver les exécuteurs de cette opération. Compte-tenu de sa performance, ils sont plutôt amenés a croire qu’ils sont loin d’être des amateurs.
 

« Une opération de ce genre nécessite forcément un plan. Pour cela, il faudra la connecter à une structure ou une cellule très bien entrainée qui l’a mise à exécution, après avoir trouvé une faille dans un système de protection  très puissant, surtout que les exécuteurs sont parvenus à le pénétrer pour réaliser leur opération et puis se retirer indemnes. C’est planifié et dépend aussi d’une assistance »,  explique Ghadi Chomini, un ancien commandant de la région centrale dans l’armée d’occupation israélienne, pour la dixième chaine israélienne et relayé dans un reportage de la chaîne AlManar.

« Nous parlons d’une opération qui a été exécutée en pleine journée, a des heures où les renforts se trouvent en force, non loin d’un barrage militaire et d’un check-point », poursuit-il, estimant que l’armée israélienne n’est pas capable de freiner définitivement ce genre d’attaque à al-Khalil.

 

Selon lui, une seule solution peut être efficace : le retrait israélien de la Cisjordanie occupée.