26-04-2024 09:57 PM Jerusalem Timing

Le danger d’inondation met un terme à la crise du barrage de Falloujah

Le danger d’inondation met un terme à la crise du barrage de Falloujah

"Cet acte de sabotage représente une intervention dangereuse et un acte similaire aux crimes contre l’humanité".

Les Irakiens ont repris le souffle après le recul du risque d’inondation dans l’Euphrate et ce, suite à la fermeture du barrage de Falloujah par des éléments de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Selon des sources locales à Falloujah, après trois jours de coupure complète de l’eau alimentant le centre et le Sud de l’Irak, les éléments de l’EIIL ont été sommés de rouvrir le barrage de Falloujah situé sur l’Euphrate par craintes d’inondations. 

Le ministre des ressources aquatiques Mohannad Saadi a dit : « Quatre portes du barrage de Falloujah ont été ouverts par les terroristes après les menaces du ministère contre l’inondation de cette région et les dangers qui pèsent sur les territoires agricoles sur Falloujah ».

Pour sa part, le conseiller du ministre des ressources aquatiques Aoun Diab a dénoncé cet acte de sabotage qui représente une intervention dangereuse et un acte similaire aux crimes contre l’humanité.

Alors que le barrage de Falloujah demeure hors du contrôle du gouvernement, Diab a averti que « la fermeture du barrage menace la région d’inondations et de dégâts agricoles, et de sécheresse dans les nappes souterraines » dans les provinces du Sud du pays.

« La coupure de l’eau alimentant le centre et le sud du pays reflète l’ampleur de la criminalité et l’absence de tout sentiment d’honneur et de virilité chez les éléments de l’EIIL. Pour cette raison, nous devons recourir à la force maximale pour sauver la vie des gens et les terres agricoles », avait dit le Premier ministre irakien Nouri Maliki dans un communiqué.

Six attentats à la voiture piégée à Bagdad, sept morts   

Six attentats à la voiture piégée ont secoué des quartiers à majorité chiite de Bagdad mercredi, faisant au moins sept morts et plus de 30 blessés, a-t-on appris auprès de responsables de la santé et de la sécurité.

Les attentats ont eu lieu vers 10H00 (07H00 GMT) dans cinq quartiers à majorité chiite, alors que la journée de mercredi marquait le 11e anniversaire de la chute de Bagdad lors de l'invasion américaine de mars 2003 qui a mis fin au régime de Saddam Hussein.

Mardi, les violences avaient déjà fait au moins 19 morts à travers l'Irak, où les forces de sécurité ont en outre affirmé avoir tué 25 insurgés qui prévoyaient d'attaquer une base militaire, à quelques semaines des élections législatives du 30 avril.

Mercredi, trois personnes ont été tuées et huit autres blessés dans l'explosion d'une voiture piégée dans le secteur de Qadhimiyya, dans le nord de Bagdad, selon une source du ministère de la Santé.

"A Sadr City, dans l'est de Bagdad, l'explosion d'une voiture piégée dans un marché aux légumes a fait un mort et six blessés", tandis que deux passants ont été tués et huit autres blessés par l'explosion d'une voiture garée dans le secteur de Chemaniyya (est), a-t-il ajouté.

Une autre explosion a fait un mort et huit blessés dans dans le secteur de Chaab, dans le nord-est de la capitale, selon la même source.

En outre, selon un colonel de la police, "sept personnes ont été blessées par l'explosion simultanée de deux voitures piégées garées près de la place Al-Andalous dans le quartier de Kerrada", dans le centre de la capitale. Les bilans des victimes ont été confirmés de sources hospitalières.


source: assafir