26-04-2024 03:00 AM Jerusalem Timing

Samer Issawi libéré après une longue grève de la faim

Samer Issawi libéré après une longue grève de la faim

Issaoui a refusé des propositions israéliennes de libération sous condition de bannissement dans la bande de Gaza puis dans un pays de l’Union européenne (UE).

Samer Issawi libéré après une longue grève de la faimSamer Issaoui, un Palestinien détenu dans les geôles de l’occupation israélienne depuis juillet 2012 qui avait observé une longue grève de la faim pour obtenir sa libération, a enfin été libéré lundi.

Des milliers de Palestiniens ont fêté son arrivée à Issawiya en klaxonnant et agitant des drapeaux des mouvements palestiniens.

Issawi avait accepté en avril de cesser sa grève de la faim, alors qu'il était hospitalisé dans un état critique, en échange d'une promesse de libération anticipée.

Aux termes de cet accord, M. Issaoui, accusé d'activités "terroristes" par les forces d’occupation, devait être libéré au bout de huit mois à compter de la fin de sa grève de la faim et autorisé à regagner son domicile familial à Issawiya, un quartier à l’est de Jérusalem occupé.

Arrêté en 2002 et condamné à 26 ans de prison pour "activités terroristes", Samer Issaoui avait été libéré en 2011 dans le cadre de l'échange d'un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit, détenu plus de cinq ans par le Hamas à Gaza.

Mais il avait été de nouveau arrêté en juillet 2012: les forces d’occupation l'accusaient de s'être rendu de Jérusalem-Est en Cisjordanie pour y établir des "cellules terroristes" et réclamait qu'il effectue le reste de sa peine.

Samer Issaoui, qui affirmait être allé en Cisjordanie uniquement pour faire réparer sa voiture, a refusé des propositions de libération sous condition de bannissement dans la bande de Gaza puis dans un pays de l'Union européenne (UE).

Ce militant du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP), était devenu une des figures emblématiques des prisonniers palestiniens.

« Israël » détient près de 5.000 Palestiniens, la plupart pour des motifs de sécurité, dont environ 150 en détention administrative, sans inculpation ni procès, et quelque 150 mineurs.