25-04-2024 10:20 PM Jerusalem Timing

Le véhicule piégé de l’ambassade d’Iran a été préparé dans le Qalamoun syrien

Le véhicule piégé de l’ambassade d’Iran a été préparé dans le Qalamoun syrien

Si les kamikazes avaient réussi à atteindre leur objectif, le siège de l’ambassade aurait été complètement démoli.

Une source de sécurité a indiqué que l’enquête sur le double attentat contre l’ambassade d’Iran a permis d’identifier les deux kamikazes et la partie qui a planifié et exécuté l’attaque. Liée à Al-Qaïda, celle-ci a profité de certains milieux proches du cheikh Ahmad Al-Assir. Les efforts se concentrent sur la détermination du trajet du véhicule piégé.

Les mêmes sources ajoutent que les kamikazes projetaient de détruire le bâtiment de l’ambassade, preuve en est la puissance de la bombe, plus de 100 kilogrammes d’explosifs, et la méthode avec laquelle elle a été préparée.

En effet, la charge a été placée pour que le souffle de l’explosion soit vertical et non pas horizontal. D’ailleurs, la camionnette de livraison d’eau, qui se trouvait nom loin du véhicule piégée, n’a pas été endommagée. Si les kamikazes avaient réussi à atteindre leur objectif, le siège de l’ambassade aurait été complètement démoli.
L’enquête indique que le véhicule piégé a été préparé dans la localité de Yabroud, dans le Qalamoun syrien, et a été introduit au Liban via la localité de ‘Ersal.

Les investigations tentent de déterminer le lieu où le véhicule piégé a été remis aux kamikazes et le trajet qu’il a suivi à Beyrouth. Des caméras de surveillance placées dans plusieurs régions libanaises sont actuellement en train d’être analysées. Les autorités concernées tentent aussi d’obtenir des photos-satellites pour déterminer le trajet du véhicule avant son arrivé à Bir Hassan.

La revendication, une diversion

Par ailleurs, des sources de sécurité citée par le quotidien libanais al-Joumhouriyya ( proche du 14-Mars) ont estimé que le fait que les Brigades Abdallah Azzam, aient revendiqué sur le compte Twitter de leur porte-parole cheikh Sirajeddine Zreikat, le double attentat contre l’ambassade d’Iran risque d’encourager les autres courants salafistes à entrer en compétition pour perpétrer le plus grand nombre d’attaques suicides.

Les mêmes sources ajoutent que le Liban s’est transformé en terre de jihad absurde, surtout que les brigades Azzam ont menacé le Liban et les Libanais d’autres attentats, non seulement sous prétexte que le Hezbollah participe aux combats en Syrie mais aussi pour obtenir la libération des détenus islamistes dans les prisons libanaises.

Des «jihadistes» syriens à Beyrouth, et palestiniens en Syrie

Quant au journal AsSafir, il a indiqué à la foi de témoins que des «jihadistes» syriens ont été aperçus devant des bâtiments relevant de l’une des plus importantes mosquées de Beyrouth.

Par ailleurs, ajoute le journal, des services de sécurité libanais et certaines organisations palestiniennes dans les camps de Tyr ont noté le départ de cinq jeunes gens, âgés d’une vingtaine d’années, proches des mouvements islamistes, pour aller combattre en Syrie dans les rangs des rebelles. Trois d’entre eux sont sortis du camp de Rachidiyé, le plus grand de la région de Tyr, et le quatrième du camp d’al-Bas.
Le dernier est un palestinien qui avait fui la Syrie et qui s’était installé à Rachidiyé. Ces jeunes gens appartiennent à des familles connues dans les camps palestiniens. L’un d’eux est le fils d’un cheikh palestinien et l’autre le fils d’un cadre d’une organisation palestinienne.

 

 

 

Assafir - alJoumhouriyya - Médiarama