29-03-2024 04:45 PM Jerusalem Timing

Quand CNN déforme les propos de Rohani sur la question de l’holocauste..

Quand CNN déforme les propos de Rohani sur la question de l’holocauste..

AlAlam publie la traduction correcte de la réponse du président Rohani lors de son interview avec CNN.Le président iranien a souhaité que le dossier épineux du nucléaire soit réglé dans les trois mois par le biais de négociations


Les journalistes iraniens ont découvert le dernier mensonge scandaleux fabriqué par la renommée chaine satellitaire américaine CNN après avoir écouté le texte de l'allocution du président Hassan Rohani et comparer la traduction anglaise avec le discours original en perse, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.

Il apparait que non seulement il y a eu déformation des propos du président Rohani, pire, on y a ajouté des remarques inexistantes dans l'original.

D’abord, le terme Holocauste n’a jamais était mentionné dans l’original, en fait le président Rohani a affirmé qu’ « il condamnait tous les crimes commis contre l'humanité » .

AlAlam publie  la traduction correcte de la réponse du président Rohani lors de son interview avec  CNN  : " je l'ai dit précédemment, je ne suis pas un spécialiste en histoire , il revient aux  historiens de clarifier les faits historiques . D'une manière générale , tout crime commis contre l'humanité dans l'histoire, notamment les crimes commis par les nazis , à la fois contre les juifs ou les autres , nous les condamnons totalement.  Tout comme aujourd’hui, chaque crime ou  massacre commis contre un peuple , une religion ou une confession ou une  doctrine, nous le condamnons . Et donc nous condamnons les pratiques des nazis, mais l’ampleur de ces actes relève de la compétence des historiens et des chercheurs qui ont le devoir de le démontrer , et je  ne suis pas un spécialiste en  histoire".

Le dossier nucléaire: l'interveiw avec le Washington Post

Dans une autre interview avec le quotidien américain The Washington Post , le président iranien, Hassan Rohani, a insisté sur la poursuite des négociations sur le nucléaire iranien jusqu’à la réalisation  des droits légitimes du peuple iranien.

Il  a affirmé que "si l’Occident reconnaissait  ce droit légitime et acceptait que l’enrichissement soit effectué à l’intérieur d’Iran, la république islamique d'Iran  adopterait sans problème une politique de transparence  selon les lois internationales".

M. Rohani a souhaité que le dossier épineux du nucléaire soit réglé dans les trois mois par le biais de négociations diplomatiques.

  
Il a affirmé être prêt à signer un accord dans les "trois à six mois", expliquant que l'Iran voulait régler cette question "dans les mois qui viennent et non les années".
  
"Le choix de l'Iran serait trois mois mais six mois, cela va aussi", a-t-il précisé.
 
Interrogé par le journaliste du Post sur le fait de savoir si le guide suprême Ali Khamenei lui avait donné toute latitude sur la question, il a répondu que "le règlement du dossier nucléaire était l'une des responsabilités de son gouvernement".
  
"Mon gouvernement a tout le pouvoir pour conclure les pourparlers sur le nucléaire", a-t-il insisté.
  

"Si l'Occident reconnaît à l'Iran ses droits, il n'y a aucun obstacle à la totale transparence nécessaire au règlement de ce dossier", a-t-il affirmé, précisant qu'un tel accord permettrait une éventuelle normalisation des relations avec les Etats-Unis. Les deux pays ont rompu tous liens en 1980.
  
"Si M. (Barack) Obama et moi-même devions nous retrouver, nous regarderions tous les deux vers le futur, ses perspectives et nos espoirs pour le futur", a-t-il dit.
 
"Les notes, les lettres et les échanges que nous avons vont dans cette direction. Nous avons besoin d'un point de départ. Je pense qu'il s'agit du dossier nucléaire".
  
Répondant à une question sur le rôle iranien dans les règlements  des questions régionales dont celle de la Syrie, le président Rohani a répondu  que "la présence iranienne dans ces pourparlers dont ceux de Genève 2 était possible si elle n’est accompagnée d’aucune condition".

 Le président iranien a indiqué que "ce qui est sûr c’est que les armes chimiques ont été employées en Syrie et qu’on ne  savait pas quelle partie était à l’origine de  cet emploi, mais que de toute façon, une telle utilisation était condamnable".  

 Au sujet des relations Téhéran-Washington, le président iranien a rappelé   cette ambiance de méfiance qui existe entre les deux parties revient aux   politiques américaines prtaiquées  dans la région et notamment celles à l'encontre de l’Iran qui  sont totalement injustes".

La rencontre entre les chefs de la diplomatie iranienne et française


Par ailleurs, les chefs de la diplomatie iranienne et française se sont entretenus  en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York  pour discuter des relations bilatérales, de la crise syrienne, de la conférence de Genève II sur la Syrie,  de la question des armes chimiques et du danger de l’extrémisme en Syrie.

Selon alAlam ,  les deux parties se sont mises d’accord  pour se consulter régulièrement au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères.

 Lors de cette rencontre, Mohammad-Javad Zarif a  expliqué les positions  de Téhéran face à la crise syrienne  rappelant la nécessité  d'un règlement politique dans le cadre des négociations syro-syriennes.

 Evoquant le rôle des groupuscules extrémistes dans la crise syrienne et les inquiétudes quant à leur accès  aux armes chimiques, il   a souligné la nécessité de l’adoption de mesures  nécessaires et catégoriques pour faire face à ces dangers.

 Le chef de la diplomatie iranienne a condamné l’ingérence étrangère en Syrie et a qualifié d’important l’avenir de ce pays sans la présence de ces groupes.

 Quant au sujet de la question nucléaire iranienne, M. Zarif a évoqué le début des négociations nucléaires avec les 5+1 ce jeudi  à New York avant d’ajouter que Téhéran était prêt pour des négociations sérieuses et  espère  que l’autre partie soit sérieuse aussi.

 Le chef de la diplomatie  française, Laurent Fabius a pour sa part souhaité que ces négociations  soient  constructives.