19-04-2024 05:55 AM Jerusalem Timing

"Israël préfère qu’al-Qaida accède au pouvoir en Syrie"!

Et préfère les méchants qui ne sont pas soutenus par Téhéran, selon l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis.

L’ambassadeur d’Israël à Washington Michael Oren  a déclaré au quotidien américain Washington Post que l’intérêt d’Israël réside dans le renversement du Président Bachar el-Assad, même si c’est al-Qaida qui va accéder au pouvoir à sa place!
 
« Israël est intéressé par la chute du Président Assad. Il a toujours voulu le renverser, avant même la crise syrienne. Nous préférons les méchants qui ne sont pas soutenus par l’Iran aux méchants qui bénéficient de son appui. Nous avons voulu toujours le départ d’Assad », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « Nous réalisons qu’il existe des gens très méchants parmi les rebelles, mais le plus grand danger pour Israël est représenté par l’axe stratégique qui s’étend de Téhéran à Beyrouth, en passant par Damas ».

« Nous trouvons que le régime d’Assad est la pierre angulaire qui maintient debout cet axe et telle est notre position avant même l’éclatement des événements en Syrie », a-t-il dit.

« Pour Israël, la ligne rouge est la possibilité que l’Iran ou la Syrie transporte des armes chimiques ou des armes non conventionnelles au Hezbollah ou à d’autres organisations terroristes. Dans ce cas, Israël ne restera pas passif », a insisté Oren, tout en démentant les rapports médiatiques faisant état du transfert d’armes chimiques syriennes au Hezbollah.

Dans le même cadre, le quotidien israélien "Maariv" a révélé que l’ambassadeur israélien à Washington, et avec l'autorisation de Netanyahu, a mené une série de réunions au Congrès américain pour convaincre le Sénat et les membres de la Chambre de soutenir une frappe militaire en Syrie.

Citant Oren, le journal a dit: "Evidemment, une série de réunions a été tenue", soulignant qu'il n'avait pas pris l'initiative, mais qu’il "était au service de ceux qui ont cherché à connaître la position d'Israël en la matière."

Oren n’aurait pas tenu ces réunions s’il n’avait pas reçu le feu vert du Premier ministre israélien, poursuit le journal.

Aux efforts d’Oren s’ajoute une campagne assidue menée par le lobby sioniste à Washington, à la demande de la Maison Blanche, pour convaincre les membres du Congrès de voter en faveur d’une offensive contre la Syrie.