26-04-2024 09:27 PM Jerusalem Timing

Le cannibalisme: dernier cri des « révolutionnaires » syriens

Le cannibalisme: dernier cri des « révolutionnaires » syriens

L"insurrection en Syrie fait preuve d’une diersité de procédés d’assassinats et de liquidation de plus en plus féroces

Soldats capturés à Idleb avant d'êtres exécutésDepuis l’éclatement de l’insurrection syrienne, ses « révolutionnaires » ne cessent de nous montrer de toutes les couleurs, dans les massacres et les tueries qu’ils ont perpétrés, surtout contre les policiers et les soldats, sans oublier les chabbihas, terme qui désigne aussi bien les supplétifs du régime que tous les partisans du pouvoir, et ceux qui sont hostiles à la "révolution" dans le but de les diaboliser et de légitimer leur assassinat.

Le tout filmé en vidéo-amateurs et photographié avant d'être publié sur la Toile.

Or, comble de l’horreur : la dernière de ces atrocités est l’anthropophagie.

Un milicien a mangé le cœur cru du soldat régulier qu’il avait tué. Aux cris d’Allahou Akbar, hélas ! La vidéo a été publié sur Youtube.

L’auteur a été identifié. D’ailleurs il ne s’en cache pas. C’est un combattant de la milice de l’Armée syrienne libre, proche de son célèbre bataillon AlFarouk à Baba Amro. Connu sous le nom de guerre est Abou Sakkar, il s’appelle Khaled AlHamaf ( Voir photo).

Comme d’habitude après chaque exécution ou liquidation,  l’ASL a nié les faits, en disant que ce milicien a quitté ses rangs. 

Interrogé par le site Arabi-Press, l’expert dans les questions irakiennes Mehiar AlBaghdadi a signalé que le procédé d’arrachement du cœur après avoir vidé la poitrine, à l’aide de quelques coups de poignard et en quelques secondes est la preuve que l’auteur de l’assassinat est bien entraîné pour le faire. Ce qui rappelle selon lui les actes commis par les milices Contras, qui avaient été financées et entrainées par la CIA pour faire avorter la révolution sandiniste au Nicaragua dans les années 80 du siècle dernier. Selon cet expert, des actes similaires ont été commis en Irak, dont le plus célèbre celui qui a eu lieu dans la province d’al-Anbar : un enfant avait été décapité devant les yeux de sa mère ligotée, puis son cœur lui a été arraché puis déposé sur le cadavre de son père. Le but de ce genre d’action est d’après AlBaghdadi de terroriser les gens.

Le crime rappelle une page historique du vivant du prophète Mohammad, durant le combat mené par les impis de la Mecque contre les Musulmans. Durant la bataille de Uhod, Hind, fille de Thabet et épouse d'Abou Soufiane, (père de Mouawiya) avait dévoré le coeur de Hamza, l'oncle du prophète, après avoir commandité de le tuer. 

A noter que des atrocités ont escorté l’insurrection dès ses premiers jours. A Homs en particulier, où a été créée la première milice de l’ASL,  al-Farouk.
 

Le colonel Abdo AlTalaouiLe 19 avril 2011, un mois à peine après le lancement de la « révolution syrienne », le premier crime en la matière a été commis contre un colonel de la police à Homs Abdo AlKhodor alTalaoui, ainsi que ses enfants et son neveu. Non seulement les miliciens l’ont tué, puis lacéré le corps et brûlé le visage, mais aussi ils ont fait de même avec les trois  des adolescents. Plusieurs assassinats de policiers avaient eu lieu auparavant. Mais c’était la première fois que le crime était aussi sanguinaire, et touchait même les membres de la famille.

Un jour avant, le 18 avril en particulier, 19 membres des forces de l'ordre avaient été tués à Deraa, exécutés sommairement.

Nidal Jonoud avant d'être tuéMais il y a eu un mois plus tard, à Banias cette fois-ci, dans la province de Tartous, l’exécution également filmée de Nidal Jounoud à coup de poignard dans plusieurs parties du corps. Selon les sites de l’insurrection, il était un « chabbih ». Ses images, avec un visage éraflé et ensanglanté, entrainé dans les rues de la ville avant d’être exécuté ont fait le tour de la Toile.

Elles ont révélé le véritable visage des « révolutionnaires syriens », qui condamnent les atrocités du régime, alors qu’ils font pire.

On se souvient ensuite les images d’un soi-disant chabbih qui a été jeté par-dessus la fenêtre, à Kalamoune, dans le nord de Damas en juin 2012.

Et ceux de certains policiers ou militaires pendus, un peu partout. Sans oublier les égorgements. Par la suite, ils furent suivis de décapitations.

La plus récente d’entre elles, a été celle d’un officier capturé d’un hélicoptère abattu dans la province d’Idleb et qui s’est clôturé par un barbecue : un milicien lui a grillé la tête.

A voir les atrocités commises, on constate une diversité et un renouveau des procédés stupéfiant. Comme s’il fallait à tout prix éviter les effets monotones des crimes similaires,  dans le souci de produire toujours un effet de choc.

Des militaires humiliés avant d'être tuésD'un côté, ces procédés permettent de faire vivre les Syriens dans une terreur interminable. De l'autre, ils sont la preuve qu’ils n’ont rien d’un acte fortuit d’un milicien de fortune, mais sont dictés par une partie diabolique qui sait très bien exploiter les outils psychologiques d’une guerre. Reste à savoir de qui il s'agit!