24-04-2024 10:57 AM Jerusalem Timing

Jérusalem/Pâques: les Eglises chrétiennes dénoncent les violences israéliennes

Jérusalem/Pâques: les Eglises chrétiennes dénoncent les violences israéliennes

"Il est inacceptable que sous prétexte de sécurité et de maintien de l’ordre, nos prêtres et nos ouailles soient battus brutalement et sans discernement".

Jérusalem/Pâques: les Eglises chrétiennes dénoncent les violences israéliennesLes chefs des Eglises chrétiennes de Jérusalem occupée ont dénoncé dimanche la "punition brutale" infligée par la police d’occupation israélienne à des prêtres et des pèlerins au cours des célébrations du "feu sacré", pendant la récente Pâque orthodoxe, au Saint-Sépulcre à Jérusalem.

"Nous, chefs des Eglises à Jérusalem avons assisté le coeur lourd aux scènes terribles du traitement brutal de notre clergé, de notre peuple et de nos pèlerins dans la Vieille ville de Jérusalem pendant le Samedi Saint", déplorent les patriarches orthodoxes et catholiques dans un communiqué.

"Un jour de joie et de célébrations a été transformé en un jour de grand chagrin et de peine pour certains de nos fidèles qui ont été maltraités par des policiers israéliens présents autour des portes de la Vieille ville et des ruelles qui mènent au Saint-Sépulcre", regrette le communiqué.

"Il est inacceptable que sous prétexte de sécurité et de maintien de l'ordre, nos prêtres et nos ouailles soient battus brutalement et sans discernement, et qu'on les empêche d'entrer dans leurs églises, leurs monastères et leurs couvents", affirment les prélats.

Le ministère israélien des Affaires étrangères avait dû présenter des excuses officielles à l'Egypte à la suite de violences policières contre trois diplomates égyptiens mais aussi un prêtre copte brutalisé le samedi 4 mai en marge de la cérémonie du "feu sacré" à la basilique du Saint-Sépulcre.

Dans leur communiqué, les chefs des églises chrétiennes de Jérusalem, dont le patriarche orthodoxe grec Théophilos III et le patriarche latin (catholique romain) Mgr Fouad Twal, appellent le ministère israélien de l'Intérieur et la police d’occupation à "examiner sérieusement nos plaintes et à condamner tous les actes de violence contre nos fidèles et le clergé".