19-04-2024 02:57 AM Jerusalem Timing

Sayed Khamenei : « Tel-Aviv et Haïfa seront rasés en cas d’attaque israélienne »

Sayed Khamenei : « Tel-Aviv et Haïfa seront rasés en cas d’attaque israélienne »

"La logique des Américains est que l’on discute pour accepter leur point de vue et non arriver à un résultat rationnel, a-t-il dit.

Le guide suprême de la révolution islamique en Iran l’ayatollah Sayed Ali Khamenei a menacé de réduire Tel Aiv et Haifa en poussière en cas d’attaque sioniste contre son pays. 

S'exprimant lors d'un discours télévisé depuis Machhad (nord-est), à l'occasion du Nouvel an iranien, Sayed Khamenei a dit : « Les dirigeants du régime sioniste menacent parfois d'attaquer l'Iran. S'ils commettent cette erreur, l'Iran réduira en poussière Tel-Aviv et Haïfa ».

Il a expliqué que l’ennemi adopte deux plans principaux contre la République islamique : mettre les bâtons dans les roues du développement de l’Iran, et mener une campagne médiatique qui dément et renie ce développement.

« Le peuple iranien a avorté toutes les tentatives des ennemis d’imposer un embargo sur lui et d’entraver son développement. Ces ennemis mènent toute une guerre médiatique pour détourner l'attention du  développement scientifique de l’Iran », précisant que  « notre ennemi est le même depuis 34 ans, suite à la victoire de la révolution islamique. Ce sont les Etats-Unis qui tentent de saboter nos exploits ».

« Mais les ennemis ont réalisé qu’ils ne peuvent régler aucun problème dans la région sans consulter l’avis de l’Iran », s’est-il félicité.

Accusant l’administration US d’être le centre des complots contre l’Iran dans le monde, le guide suprême l’a accusée de « suivre le même modèle de l’administration de George Bush,  feignant publiquement l’amitié envers l’Iran mais cachant en réalité une grande animosité envers lui. Alors que Washington a montré des signes de rapprochement avec le peuple iranien au début de cette année, elle a pratiquement imposé un embargo sur lui ».

« L’embargo occidental a permis de renforcer le potentiel du peuple iranien, et chaque peuple vital ne fléchit pas devant les pressions et les menaces des ennemis ». 

« Si Washington cherche une solution, il doit mettre fin à son animosité envers le peuple iranien », a-t-il encore dit.

Dans ce même discours télévisé, Sayed Ali Khamenei n’a pas ménagé la Grande-Bretagne, « qui suit le pas de l’administration américaine dans son animosité envers le peuple iranien ». « La Grande-Bretagne est subordonnée aux Etats-Unis et n’est pas indépendante », a-t-il assuré. 

Fustigeant les médias occidentaux qui amplifient toute lacune qui touche au développement du peuple iranien, Sayed Khamenei a souligné que le peuple iranien est sorti victorieux face à tous les défis ennemis.

« La tenue du sommet des pays des non-alignés à Téhéran est une preuve tangible sur l’échec des tentatives de l’ennemi d’isoler l’Iran », a-t-il ajouté, rappelant les différents exploits réalisés par le peuple iranien dans les différents domaines technologique, économique, scientifique et spatial.

 Au sujet des négociations avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire iranien, le guide suprême a indiqué ne pas être opposé à un dialogue en ce sens. « Les Américains ont envoyé des messages pour que l'on ait un dialogue direct sur le nucléaire en marge des négociations avec le groupe 5+1. Je ne suis pas optimiste sur un tel dialogue mais je n'y suis pas opposé", a-t-il dit.

   "La logique des Américains est que l'on discute pour accepter leur point de vue et non arriver à un résultat rationnel, a-t-il expliqué. Nous voulons simplement que l'on reconnaisse notre droit à l'enrichissement de l'uranium à des fins pacifiques, mais ils ne veulent pas reconnaître ce droit".

Le guide suprême de la révolution islamique a précisé que plusieurs « peuples de par le monde observent le modèle iranien et se sentent fiers de nous, alors que certaines parties se réjouissent de toute erreur que nous commettons dans notre parcours ».

Et d’insister sur l’importance de tirer les leçons des événements de l’an dernier pour remettre la boussole dans le bon sens, appelant à faire une évaluation réaliste de « nos programmes et de nos plans pour l’avenir ».