La colère des fidèle explose, violents heurts entre la police de l’occupation israélienne et les Palestiniens: 75 blessés.

Depuis vendredi jusqu'à ce samedi, la colère des Palestiniens ne s'est pas calmée suite à l'affaire du Coran piétiné par un soldat israélien, dimanche dernier au sein de la mosquée Al-Aqsa et qui a également agressé deux filles palestiniennes qui récitaient le Coran.

Au contraire, elle a été attisée par l'assaut perpétrée par d'importantes forces d’unités spéciales de la police contre la sainte mosquée d'al-Aqsa après la prière du vendredi. Les policiers ont immédiatement commencé à tirer des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène sur les fidèles, tandis qu'un incendie s'est déclenché dans l'une des portes de la mosquée bénie d'al-Aqsa.

Selon le résultat non-définitif de l’association de l’"Union des Paramédicaux Arabes", environ 20 personnes ont été battus, tandis que 70 autres se sont étouffés par les gaz lacrymogènes à l'intérieur de la mosquée après que des centaines de soldats israéliens ont pris d'assaut la mosquée al-Aqsa après la prière du vendredi.

Le photojournaliste Atta Owissat a reçu en plein visage une bombe sonore: son état a été décrit comme stable. Le gardien de la mosquée Saleh Dwik a lui aussi subi des brûlures sur le visage. Deux autres palestiniens ont été blessés : Salah et Fayez Salfiti après avoir reçu des bombes de gaz et des bombes sonores.

Un incendie a éclaté dans la porte ouest de la mosquée tribale mais les pompiers étaient en mesure de le contrôler, après que la police a tiré des grenades à la porte, selon le gardien de la mosquée d’al-Aqsa.

Les fidèles ont été capables, plus tard, avec l'aide des ambulanciers de sortir des dizaines de citoyens qui ont été asphyxiés à l'intérieur de la mosquée, après que les forces se sont retirées des esplanades de la mosquée.

Les affrontements ont éclaté plus tard dans le quartier de Bab Hutta dans la vieille ville de Jérusalem, durant lesquels les jeunes ont jeté des pierres sur les soldats, blessant un soldat israélien à la tête, tandis qu’un autre soldat a été blessé dans la cour de la mosquée au cours des affrontements qui ont suivi l'assaut.

Cinq jeunes hommes jérusalémites ont été blessés. Des sources locales ont déclaré que les violents affrontements ont duré plus d'une heure, blessant trois jeunes hommes palestiniens avec les matraques des forces armées occupantes et deux autres avec les éclats des bombes assourdissantes.

La police israélienne a empêché les équipes médicales arabes d'entrer dans les cours d’al-Aqsa et a empêché l’entrée de l'équipement de l’ambulance. Elle a aussi imposé des conditions strictes à l'entrée des autres ambulanciers.

Agression sioniste contre Al-Aqsa, l'Iran condamne

Le porte-parole de la diplomatie iranienne,  Ramin Mehmanparast, a vivement condamné l'agression des militaires sionistes contre les fidèles à la mosquée d'Al-Aqsa .

Mehmanparast a demandé aux organismes régionaux et internationaux et notamment à ceux de la défense des droits de l'Homme de réagir sérieusement aux agressions accrues des Sionistes contre les lieux saints islamiques.

"Sans  nul doute, l'attitude faible de la communauté internationale envers ces agressions et les actes blasphématoires des Sionistes contre le noble Coran dans la mosquée d'Al-Aqsa rend plus téméraires les Sionistes dont l'agression de vendredi est la parfaite illustration.

Les intrusions des israéliens à Al Aqsa et au Dôme du Rocher montrent la volonté d’Israël de commander et de s’imposer sur les lieux.  Les intimidations et les contrôles, que subissent les musulmans locaux par les autorités israéliennes sont quotidiens. De plus, l’édifice des mosquées est de plus en plus en danger en raison des travaux archéologiques menées par l'entité sioniste afin de prouver le caractère juif des lieux.

Des appels avaient été lancés auprès de la communauté musulmane du monde entier pour venir visiter Al-Aqsa et soutenir les musulmans qui se trouvent sur place, et qui doivent défendre ce lieu saint de l’islam.